La plupart des illuminations festives que j’ai réalisées ont été faites sur la période de Noël. Ce moment présente avantages et inconvénients !

D’abord, il fait froid, il faut s’équiper en conséquence, la photographie de nuit demande de la patience et quand le thermomètre avoisine les O°C et qu’on reste sur place devant son trépied le froid a tôt fait de vous engourdir, mieux vaut prévoir des couches mais pas trop pour être à l’aise ! Ensuite il y a beaucoup de monde car on shoote à la tombée de la nuit. En plein hiver, en France, c’est selon les régions entre 16h30 et 18h30 donc à la sortie de l’école et des bureaux, c’est la frénésie de Noël, tout le monde se rue dans les centre villes pour faire ses emplettes ! C’est intéressant dans les parties piétonnes pour mettre de la vie sur les images mais terriblement gênant sur les zones routières car les phares et le trafic important compliquent grandement la composition de l’image et les « filés » (trainées lumineuses et souvent esthétiques dues au phares) sont difficiles à obtenir à cause des bouchons. Enfin comme toute photographie d’éclairage à la tombée de la nuit la période pendant laquelle le rendu de l’image est intéressant (joli contraste entre l’éclairage ambiant et la densité du ciel) est plus courte en hiver qu’en été et cela d’autant plus si le ciel est bouché à cause des nuages statistiquement plus présents à cette période.
Bon courage !